Soorten brood

Naar bloemsoort

Er bestaan ontelbaar vele broodsoorten. Daarom beschrijven we hier enkel de bekendste en meest typische in onze streken. De gebruikte bloemsoort is bepalend voor de aard van het brood. We kunnen twee grote groepen onderscheiden: het tarwebrood en het roggebrood.

Tarwe en rogge geven verschillende broodtypes afhankelijk van het al dan niet veelvuldig ziften van het gemalen graan. Het ziften van het meel wordt ook wel "builen" genoemd: het meel wordt gezuiverd van de zemelen om een fijne bloem te verkrijgen.

Met tarwemeel kan men "integraal" of volkorenbrood, bruinbrood, wittebrood tot luxebrood verkrijgen; met het roggemeel, roggebrood, ook wel paardenbrood of zwart brood genoemd; met het gebuilde roggemeel tenslotte een lichter bruin brood.

Aan het begin van vorige eeuw was tarwebrood een luxe waarvan alleen de rijken konden genieten. De gewone bevolking moest noodgedwongen genoegen nemen met roggebrood of brood gemaakt van o.a. gerst en haver. Traditioneel wordt wit tarwebrood beschouwd als het beste brood. Vandaag wordt volkoren brood gepromoot als de gezondere optie, omwille van het hoog gehalte aan zemelen en vezels.

Bij schaarste, o.m. tijdens de oorlog, werd het graanmeel met andere producten gemengd, zoals aardappelmeel. Dat meel diende ook om de bloem te vervalsen en er werden tal van middelen uitgeprobeerd om dat bedrog op te sporen.

In Kongo werd de tarwebloem veelal vervangen door producten verkregen uit ter plaatse gekweekte gewassen zoals sorghum, maïs, maniok, enz.

Naast tarwebrood en roggebrood is er ook nog gemengd brood dat bestaat uit verschillende meelsoorten. Een voorbeeld hiervan is masteluinbrood vervaardigd uit een mengeling van tarwe en rogge in gelijke delen. Vandaag worden in het brood ook noten en zaden gemengd, bijvoorbeeld in het zogenaamde "7-granenbrood"; eigenlijk is deze naam verkeerd, vermits noten en zaden geen graansoorten zijn.

Sommige broodsoorten zijn genoemd naar de speciale bestanddelen die in het brood verwerkt worden: rozijnenbrood, melkbrood, eierbrood, suikerbrood, enz.

goedkoop, gezond en aangenaam drankje met roggebrood (uit BOGAERTS: 41)

On remplit un tonneau aux deux tiers, et on y met dans la proportion suivante, en supposant qu'il y ait 60 litres d'eau:

  • baies de genièvre: 10 kg
  • semence de coriande: 10 kg
  • pain de seigle sortant du four, coupé par morceaux: 10 kg

On bondonne légèrement le tonneau, et on laisse fermenter; lorsque la fermentation est terminée, on remplit d'eau, on laisse reposer pendant trois semaines, et on tire au clair.

voedzaam en economisch brood met aardappelmeel (uit BOGAERTS: 228)

Ce pain est composé de farine de pommes de terre et de seigle ou de froment. Après que les pommes de terre ont été pelées et lavées, on les coupe en tranches minces; on les met dans un vase et on les couvre d'eau claire pendant vingt-quatre heures. On enlève l'eau et on en met de nouvelle qu'on y laisse séjourner encore vingt-quatre heures. Les tranches de pommes de terre sont alors séchées dans un four puis, quand elle sont bien sèches, on les réduit en farine par la mouture; on y ajoute un quart de farine de seigle ou de froment.

Quand on doit employer du grain avarié, qui a été récolté en temps de pluie et qui a germé, on ajoute à l'eau pour faire la pâte une dixième partie de bière. L'addition à l'eau de la pâte d'un peu d'eau-de-vie, rend le pain plus spongieux et meilleur.

sorghum

maïs

Corn Pones

cassave

banaan

bakbanaan

brood op basis van Sorghum, maïs, maniok, ... (uit DONNY & DRYENPONDT: 2.283)

Il était d'une importance capitale d'assurer aux Européens résidant au Congo l'aliment par excellence, le pain, dont ils sont accoutumés à former la base de leur nourriture. Le blé ne pouvant se cultiver au Congo qu'à certaines altitudes spéciales, il fallait suppléer à l'insuffisance ou à l'absence des farines envoyées d'Europe. On y était parvenu dans une certaine mesure en employant surtout les farines de sorgho, de maïs et de manioc.

Ces diverses farines africaines sont toutefois certainement moins digestibles que les nôtres. Leur emploi prolongé et exclusif donne souvent naissance à des embarras gastriques. D'ailleurs, elles ne peuvent guère s'apprêter que sous une forme très divisée: boulettes minuscules, (tapioca; foufou des nègres), fines lamelles (pan-cakes), ou pelotes de filaments bouillies. Par l'addition de levure ou de vin de palme, on arrive à les rendre plus digestibles.

Le malafou est presque partout employé comme levure dans la confection du pain. Il ne faut utiliser à cet effet que du malafou récolté depuis quelques heures, six à huit en moyenne, et en pleine fermentation; le malafou aigri ne ferait point lever la pâte et la gâterait.

Il faut bien malaxer, pendant assez longtemps, la pâte de farine additionnée de malafou et d'un peu de sel, puis la placer dans un récipient couvert d'un sac ou d'une couverture et exposé au soleil ou près du feu de la cuisine, et la laisser revenir, c'est-à-dire commencer à gonfler par le dégagement de l'acide carbonique; on forme alors les pains, qui, pour se cuire aisément, ne doivent pas comprendre plus d'une demi-livre de pâte; on les pose sur des feuilles tendres de bananier, que l'on enfournera avec eux. Le pour ayant été suffisamment chauffé, on en retire le combustible et on y introduit le pain; puis on referme le four pour laisser s'opérer la cuisson.

Au lieu de se servir de malafou comme levure, on peut employer une petite partie de la pâte préparée la veille et additionnée d'un peu de sel; on malaxe cette pâte avec l'eau et la farine destinées à la panification.

Si l'on ne fait pas de cuisson quotidienne, la pâte fermentée servant de levure se conservera plusieurs jours en la mélangeant d'un peu de sucre et la plaçant dans un flacon à large goulot.

Sorgho - Le sorgho est, par essence, le blé africain. Il pousse presque toute l'année et à peu près en tout terrain. Les femmes le réduisent en farine en le pilant dans des mortiers en bois et en le vannant ensuite dans les corbeilles. Dans presque tous les villages africains, on les voit sans cesse occupées à cette besogne monotone. Employée seule, la farine de sorgho donne un pain noir, lourd et de digestion difficile. En la mélangeant dans la proportion d'un tiers avec deux tiers de farine de froment, on obtient un pain passable et peut-être guère moins nutritif que le pain de froment pur.

Maïs - La farine de maïs a été souvent employée, au camp de Basoko surtout, à la fabrication du pain; on la mélangeait par moitié à la farine d'Europe et l'on obtenait ainsi un fort bon pain, que d'aucuns trouvaient supérieur à celui composé exclusivement de cette dernière farine.

Cependant, la meilleure proportion à observer pour le mélange est la même que pour le sorgho: deux tiers de farine de froment pour un tiers de farine de maïs. Le pain était fabriqué de cette façon à l'Equateur avant que l'emploi du sorgho y fût connu et y obtint la préférence à raison de ce fait que le pain dans la composition duquel entre la farine de maïs présente l'inconvénient de ne point se conserver et d'aigrir souvent au bout de vingt-quatre heures.

La farine de maïs pure, délayée et bouillie dans l'eau, forme une pâte qui constitue la fameuse "polenta" du Piémont.

Manioc - Dans l'Ubanghi, les résidents européens mélangeaient par parties égales farine d'Europe et farine de manioc, en fabriquant ainsi un pain fort goûté, moins agréable cependant que le pain de sorgho ou de maïs, plus massif et laissant un léger arrière-goût amer. Il ne faut pas hésiter à recourir au manioc lorsqu'on n'a ni sorgho ni maïs, car il donne un pain plus frais que celui fait exclusivement de farine venue d'Europe et longtemps renfermée; en outre, on double ainsi la durée de cette précieuse ressource alimentaire, souvent trop rare.

Millet - Le millet fournit également une farine assez bonne et très nutritive.

Bananes - A défaut de farine de grains, on peut utiliser la banane dite plantain. Séchée au soleil et réduite en poudre, elle fournit une pâte alimentaire très utile pour l'alimentation du personnel noir et que les blancs même peuvent, au besoin, employer avantageusement.

Les diverses farines confectionnées par les noirs sont très grossièrement vannées; on se trouvera bien de les passer au tamis avant de les employer. Un morceau d'étoffe très légère (Kaniki), préalablement débarrassé, par un lavage soigné, de tout apprêt de teinturerie, et tendu au-dessus d'un pot indigène ou d'un vase quelconque, remplit fort bien l'office de tamis; on fait passer la farine en la frottant légèrement avec la main; le son et les résidus sont distribués à la volaille; la farine recueillie après tamisage est fine, légère et très pure.

Naar bakwijze

Tenslotte kan men het brood ook noemen naar de wijze waarop het gebakken wordt.

Plaatbrood zijn witte broden waarvan het deeg wordt gebakken in metalen, meestal nogal diepe ronde platen met rechtopstaande boorden; soms ook in grote gekartelde platen.

Busbroden worden meestal gebakken in een blik, dat zich naar boven toe een weinig verbreedt. Tijdens het bakproces neemt het volume van het brood toe, waardoor boven de bus een gebolde verdikking ontstaat. (Brood. De geschiedenis van het brood en het broodgebruik in Nederland: 52)

Pannenbrood wordt in een pan of vorm gebakken.

Vloerbroden of schietbroden, gebakken op de ovenvloer, zijn over het algemeen minder hoog. Ze hebben een ovale of ronde vorm en zijn licht gebold.